CAUCHEMAR
Cauchemar,
Tu te marres
De mes insomnies
Dis-moi tes songes
Je te dirai qui tu es
Qu’y a-t il de plus dégradant
Qu’un inconscient qui bat la chamade
Rigolade franche qui débranche tes décombres,
Poubelles enchantées d’immondices
Se surprennent à dégoter tes plus vils fantasmes.
Inconscient, je ne te comprends plus.
Débranche la Lune de ses marées
Pendant qu’elle se « marre à bout ».
Bout à bout je reconstruis
Tout ce que tu as détruis
Durant la nuit
Sueurs chaudes et froides
Tu divagues
Sur un air de Requiem
Reviens à la Réalité
De ton Carpe Diem
Dilemme sourd de mes pensées cachées
Par des instincts de noble servitude
Emprisonné par des Barbelés
Bonjour ! Il est l’heure de se réveiller !
Valérie Müller-Kurtz