Poème
La panique ou la peur s'abat sur ma pensée dispersée
La folie me surprend le cœur serré comme au corps à l'âme
La maladie subsiste et je me détourne mon idée
Première d'un rythme lancinant qui bat et qui me blâme
Je perds la raison, je perds les sens premiers de mon instinct
Le bien est le dernier but de l'intention commune
Le mal est dans le temps qui passe et il ponctue de sa fin
Je me dérègle et je me perds la raison dans ses lacunes
Car le doute me subsiste d'un vil restant de mal être
Comme le philosophe qui attend n'a pas de réponse
Une fleur sur un bas-fond est dénaturée de son être
Ou une rose épineuse qu'on a défleuri de ronces
Une question sans sa réponse est une question
N'appartient qu'au présent qui répond ni du bien ni du mal
Le philosophe défie l'esprit ou l'inspiration
Car la valeur et la vie l'obsèdent comme l'idéal.
Gwendoline