Un masque de fard gras
Le voici de retour dans la vallée des rêves brisés,
encore une belle inscription dans ses mémoires privées !
Encore un autre suicide d'une émotion révélée
par une overdose de sentiment ou de fierté.
Son sourire n'est fait que d'un masque de fard gras.
Il a joué cette scène avant, avant et avant...
En français, anglais, flamand, même dans son allemand,
son latin s'en est perdu depuis bien trop longtemps.
Ce cycle qu'il subit n'a pas beaucoup de marrant.
Son sourire n'est qu'un masque de fard gras.
Trop, trop vite, trop loin, trop tard pour être bolu.
Faites vos jeux - les jeux sont faits - Rien ne va plus.
Quoi qu'il mise, la banque gagnera toujours
et les noces promises manquent de glamour.
Son sourire est un masque de fard gras.
Il sort de l'allée des sombres abîmes
puis plonge dans le bourbier des anonymes.
Tandis que le fou vert rit en silence
et tire ses longs fils de malveillance.
Son sourire masque le fard gras.
Il a été brossé sous le canapé,
il a été caché sous l'escalier.
Il est le gardien de ses peurs privées,
la star de ses grands rôles réguliers.
Son masque de fard gras.
La fuite n'est plus une option
quand le silence crie à tue tête :
tu n'arranges pas ta condition
mais imparfait, vis ta défaite.
Le fard est gras.
Le flûtiste n'est qu'un égoïste,
le champ au labour lui résiste.
Et tourne le rouleau libido
Pour écraser... non, pas son dos !
Son sourire... Quel sourire ?
(…mais tout ceci ne constitue qu'une vision négative de sa situation...)
Titbilb